aventures toulousaines I
Ca s'est passé en novembre 2004
Emigration à toulouse pour 15 jours!
ce qu'il y a de pas cool : je suis dans une cité U, dans le style moderne vieux, avec le crépi qui s'en va, en face des douches ce qui veut dire qu'on entend très bien la douche des derniers à minuit et des premiers à 6h arghhh. Les cités U de toulouse n'ont pas de cuisine commune, donc c'est ru le soir ou tu manges froid ou desespéré tu manges pas !!
CE QUI PEUT ARRIVER LE DIMANCHE SOIR (parce que y'a pas que le lundi
que c'est dur, le dimanche aussi....)
Toulouse dimanche soir, arrivée à la gare à 22h04 !!
prendre métro jusqu'à station esquirol, bon ça j'assure, il suffit de suivre les flèches....
(Bon ça se complique un peu quand même à un moment parce que ce n'est pas le
même trajet que la journée, il faut sortir de la gare pour rerentrer dans le métro,
et gna gna gna, le mieux dans ces cas là c'est de suivre le troupeau de gens qui
sortent du train en même temps que toi, qui ont des gueules d'étudiants donc sont
suceptibles d'aller dans la même direction que toi...)
précaution à prendre : avoir regarder le nom du bus de nuit et l'arrêt ou le prendre
sur internet, bon ça je l'avais bien fait, il fallait le prendre à esquirol justement
donc sortie du métro je me rends à l'arrêt indiqué, personne... en plus personne
ne me suit, comme je suis un peu dans la lune (ben oui rappellez vous c'est dimanche
quand même...), j'ai oublié de regarder où avait disparue les étudiants que je suivais
à la base dans le métro !!
22h15 toute seule à esquirol, je patiente et ne m'affole pas.....le bus ne passe pas
22h35 heure suivant de passage du bus, ben il arrive pas, pas d'affolement.....
22h37 pitêtre qu'il est en retard...arghhh, no panic...
22h40 zut zut zut (c'est une traduction polie de ce qui m'est venue à l'esprit à cet
instant là !!)
22h45 bouhouhouh, c'est nul toulouse, y pleut, j'en ai pour deux heures à pied si y'a
pas de bus ch'ai pas quoi faire, sur ma feuille le prochain bus est dans dix minutes,
mais l'arrêt c'est pas le même comprend rien, y fait noir et froid, j'ai pas mangée,
j'veux rentrer à marseille, j'veux ma maison bououhouh
22h50 reprise de conscience, respiration intense, ouh là là un passant, qui me regarde,
et me dis :
'tu n'attendrais pas le N2 par hasard ?',
'ben ouais',
'l'arrêt de bus il est de l'autre côté'
'c'est pas esquirol l'arrêt ?'
'si mais c'est l'autre esquirol'
'gna, y'a deux arrêts de bus avec le même nom?
'oui'
'ah, merci, c'est fréquent les mêmes noms comme ça? '
'oui, il faut savoir aussi que deux bus peuvent avoir le même n°, mais pas le même
terminus....'
'ah' et je pense 'très toulousain comme principe....'
22h55 je suis ouf dans le bus...
en bref, dans les bus de toulouse on n'est jamais sûr de où on va,ni de où on s'arrête.......
moralité : toujours demandé aux autochtones de cette jungle urbaine :
'où suis-je où vais je ?'